Ia orana, maeva et manava. C'est ainsi que l'on souhaite la bienvenue en Polynésie Française.


La Polynésie Française est un "POM", pays d'outre-mer, constitué de 118 îles représentant seulement
4000 Km2 de surface, éparpillées au beau milieu d'une zone maritime de 5 millions de Km2,
(vaste comme l'Europe).


Les îles de la Société, (îles du Vent et îles sous le Vent), font partie des cinq archipels composant la

Polynésie Française.


Les îles de la Société sont soumises à un climat tropical chaud et humide. Une saison chaude et
pluvieuse, appelée "été austral", de novembre à avril, alterne avec l'hiver austral, période plus sèche
et fraiche, de mai à octobre. La température se maintient toute l'année entre 24° et 28°C. Celle de l'eau
descend rarement en dessous de 25°C, mais dépasse souvent 30° dans les lagons durant l'été.


Si le paradis terrestre existe, la Polynésie est certainement une des régions du monde qui s'en approche
le plus pour ceux qui aiment la faune et la flore aquatique luxuriante, ainsi que la beauté mythique de ses paysages.









Archives et photos du blog

dimanche 17 octobre 2010

La ferme perlière de Huahine

mardi 12 octobre 2010

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dimanche 10 octobre 2010

Petit résumé du Raid Tara

L’aventure semblait un peu folle, et elle l’était assurément : envoyer un bateau semi-rigide en Polynésie Française dans un conteneur pour y naviguer pendant deux mois, il fallait y penser et l’oser.
Et pourtant Marc et Christophe ont, durant les mois de mars et avril 2010, navigué entre les Iles de l’Archipel de la Société en Polynésie Française ; en plein pacifique sud, à bord d’un semi-rigide de marque Alson de 7,50 M poussé par un moteur Suzuki de 250 cv : leur servant à la fois de moyen de transport, mais aussi de lieu de vie et de couchage par un aménagement judicieux du bateau.
Ils ont ainsi parcouru plus de 1000 Miles entre les Iles aux noms aussi enchanteurs et mythiques que Tahiti, Moorea, Raiatea, Tahaa, Huahine et la célèbre Bora-Bora.
Ce mode de navigation leur permettant de découvrir ces iles et leurs habitants, réputés pour leur gentillesse et leur sens de l’hospitalité, avec un oeil différent de celui du touriste venu s’allonger sur les transats des hôtels de luxe ou des jolies pensions familiales. Surtout, il leur a permis en toute liberté de se rendre dans des endroits où le même touriste n’a jamais pensé à mettre ses tongs et son paréo, voire ses palmes et sa combinaison de plongée.
Cette idée un peu folle a germé dans la tête de Marc il y a deux ans. Marin professionnel, amoureux fou de la polynésie française qu’il découvre il y a dix ans ; au cours de son quatrième séjour dans l’archipel de la Société, il se promet de revenir avec un semi-rigide au nom polynésien évocateur de « TARA ».
L’objectif était double : découvrir les iles polynésiennes et leurs habitants différemment, mais aussi démontrer qu’un semi-rigide, légèrement modifié et aménagé, pouvait parfaitement bien s’adapter à une navigation tropicale et effectuer des traversées d’iles en iles sur des distances importantes en supportant des chaleurs supérieures à 35 °C.
Lors de ces précédents séjours, Marc avait constaté que les semi-rigides n’étaient pas légions en Polynésie, présents en « annexes » de yachts ou de catamarans de luxe ou utilisés par les services de sécurité ou les sociétés de plongée sous- marine. Utiliser le semi-rigide à vocation touristique était considéré au choix ; soit comme une folie, soit comme « juste » impensable. Avec la chaleur, les « patates » dans les lagons, les coraux ou tout simplement la navigation sur l’océan pacifique, tous se plaisaient à dire que naviguer « touristiquement » avec un semi-rigide entre ces Iles ne pouvait relever au mieux que d’un marin un peu fou, au pire d’un amateur un peu inconscient.
Mais Marc, naviguant sur des semi-rigides depuis une dizaine d’années en Méditerranée, (il vend, loue et skippe ce type de bateaux à Théoule sur mer) en connaissait toutes les capacités et ne doutait pas que légèrement adapté (double peau sur l’arrière des flotteurs-installation d’un moteur de secours) et aménagé (création d’une cabine de couchage démontable au niveau du carré arrière), ces bateaux étaient parfaitement capables de supporter les chaleurs tropicales et de naviguer en toute confiance sur l’océan pacifique. Il crée donc le « Raid Tara », trouve des sponsors séduits par le projet, et accompagné d’un ami Christophe, également passionné de Polynésie Française, se lance dans cette aventure.
Elle commence à Cannes, où avec quelques difficultés et quelques sueurs de débrouillardises ( scier la roue du ber puis la ressouder après avoir diminué l’essieu de quelques centimètres ) il fait entrer son bateau « Tara », les boudins dégonflés et solidement arrimé, dans un container fin janvier 2010. Ce dernier sera ainsi transporté sur un porte-container par voie maritime jusqu’à Papeete. (deux mois de traversée).
Passé l’angoisse d’un nouveau cyclone après « Oli », les formalités douanières et l’étonnement amusé et souriant des tahitiens, « TARA » est sortie de son « antre » sans dégât pour être mis à l’eau à Papeete au début du mois de mars.
Après avoir effectué une série de tests dans le lagon de Tahiti : essai moteurs, vérification des boudins, installation du G.P.S ; le souci de sécurité étant le secret de la longévité des aventuriers ! la première traversée sur l’océan pacifique est effectuée entre Tahiti et Moorea, soit 12 miles. Et c’est la découverte des premières sensations de navigation sur le pacifique : la hauteur des vagues, le clapot, la houle, tout est différent qu’en Méditerranée. On n’est loin d’une traditionnelle traversée entre Théoule sur mer et les Iles de Lérins : les bateaux en moins, l’immensité en plus.
En même temps que les joies de la navigation sur l’océan, ils découvrent étonnés et surpris dès leurs première nuit dans un petit port désaffecté de Moorea les us et coutumes des habitants de cette Ile. Couchés depuis une paire d’heure dans ce lieu désert dans leur bateau, ils sont subitement réveillés par une musique poussée à fond depuis un pick-up (« LA » voiture des polynésiens !) autour duquel s’agitent et dansent une dizaine de jeunes en buvant de la « Hinano » (« LA » bière polynésienne !). Ils apprendront ultérieurement que les polynésiens appellent ce type de rassemblement dans un lieu éloigné des centres villes où ils boivent et dansent autour de leur voiture leur servant de boite de nuit, « les apéro-parkings » !
Et leur raid va ainsi se poursuivre ; de rencontres humaines étonnantes, tant avec les polynésiens de souche, qu’avec les « popas » (métropolitains « blancs » installés dans ces Iles), ainsi qu’en traversée homérique en fonction des bonnes fenêtres-météo.
La traversée Moorea – Huahine, 95 miles en plein océan pacifique, aucun point de repères à l’horizon ; des pointes à 30 noeuds, l’impression d’escalader de grosses collines et ensuite de se laisser descendre, voire de surfer sur les vagues ; l’accompagnement des dauphins et celui des poissons volants, allant aussi vite si ce n’est plus que le bateau sur des distances incroyables ; « beacher » sur des plages improbables, immenses et de sable blanc (Ah, la plage de la pension Maori à HUAHINE , son maitre des lieux Vetea, sa volonté de vouloir traverser le lagon de nuit, son accueil pour l’anniversaire de Marc où il fêtera ses cinquante ans ! , la présence hilarante d’Armando polynésien chanteur, acteur, humoriste et joueur fou de Yukulele ! ) ; la marina d’Apoiiti à RAIATEA ; où ils croiseront Laurent BOURGNON ; les extraordinaires jardins de coraux de TAHAA; leur interview avec Raoul ancien international de hand ball, aujourd’hui journaliste baroudeur à «La Dépèche de TAHITI » qui fera un article sur le raid Tara ; la clef de contact du moteur qui se tord et se coince dans son emplacement par la maladresse du genou droit de Christophe ; les lames de l’océan venant se briser sur la barrière de corail de BORA-BORA ; les heurts avec quelques « patates » surprises dans le lagon de HUAHINE avec pourtant plus de 5 mètres de fond ! ; les vagues immenses à la sortie de la passe Teavapiti de RAIATEA les obligeant à faire demi-tour et choisir une autre passe en attendant une météo plus clémente ; les coups de soleil ; les rencontres étonnantes avec les requins pointe-noir et les raies immenses ; le « mahi-mahi » à la vanille ; le sens humoristique de la répartie d’Olivier au
« RAIATEA LODGE » ; l’immensité de l’océan ; la gentillesse et l’éternel sourire des polynésiens ; la crainte de la panne d’essence dans le petit port de FARE à Huahine qui n’a pas de station-service accessible aux bateaux ; leurs courses avec les bateaux de pêcheurs des polynésiens ; les pluies tropicales et les couchers de soleil à BORA BORA ; les tatouages magnifiques des tahitiennes……
Petit inventaire à la « PREVERT » des joies, émotions, incidents, imprévus et rencontres que Marc et Christophe ont pu faire lors de ce premier raid en semi-rigide en Polynésie française.
Depuis TARA est rentré en métropole et a repris ses allers-retours entre Théoule et les Iles de lérins. Tous les occupants occasionnels de ce semi-rigide ne savent pas qu’il a fait le tour de l’archipel de la société, tant il ne porte aucune trace marquante de cette aventure. Mais il suffit de demander à Marc l’origine du nom de son bateau, pour qu’il vous raconte les yeux brillants et la voix émue l’aventure qu’il a vécue pendant plus deux mois avec son semi-rigide en Polynésie française.
Surtout il vous dira qu’il est prêt à recommencer d’ici à deux ans, mais avec trois ou quatre bateaux supplémentaire pour faire partager à tous les passionnés de la mer et des semi-rigides ces moments intenses d’émotions dans ces iles paradisiaques.
Christophe G.
Merci aux entreprises et mécènes qui ont permis la réalisation de ce Raid ;
Vahanian Marine Industrie
Cannes Boat Services
Duarte Marine Services
Larry Marine
Ship Sellerie
Nautisports Tahiti
Mac Donald Perpignan
Marine Moteurs Côte d’Azur
La Grande Brasserie de Perpignan
Et pour leur soutien ;
La Dépêche de Tahiti et Pneumatique Magazine

pub Raid 2014

mercredi 2 décembre 2009

Alson 750, lors de l'hivers 2005 au large de Cannes.
Essai en mer réalisé pour "Pneumatique Magazine".
Ce bateau est le premier des trois Alson 750 que j'ai acheté.
Vous pouvez lire un essaie de ce bateau sur le site de la revue.

mardi 1 décembre 2009


A 49 ans, Marc Sorais bénéficie de compétences remarquables.
Marin professionnel depuis 20 ans, il jouit d’une longue expérience
d’armateur et de skipper qui lui confère un important savoir faire :
il a déjà réalisé de nombreuses traversées en bateau semi-rigide
entre la Corse et le Continent.
En plus de sa profession de marin Marc Sorais est dirigeant d’une
société de location de bateaux semi-rigides. C’est à bord de l’un
d’eux qu’il va réaliser se périple.
L’Archipel de la Société en Polynésie Française, est le lieu qu’a
choisi Marc pour réaliser cette expédition inédite. Durant deux mois
ce marin professionnel va vivre à bord de son bateau, l’Alson Flash
750, afin d’explorer les plus importantes îles de cet archipel.
Marc et Christophe entreprennent le 1er Raid d’une telle
Durée jamais effectué avec ce type de bateau !
Afin de faire partager cette aventure incroyable et d’informer les plus
passionnés, Marc et Christophe réaliseront, tout au long de l'expédition,
différents reportages sur la vie à bord d’un bateau semi-rigide et sur
la navigation au milieu des îles visitées. Ces reportages seront ensuite
diffusés dans la presse magazine spécialisées (cf. Article Pneumag sur
la traversée Cannes-Calvi).
Christophe Gavat, 43 ans, Commissaire de Police, accompagnera Marc
dans cette aventure extraordinaire. Pour de nombreuses raisons comme
l'entraide ou la sécurité, ce Raid sera effectué à deux. Ami de Marc depuis
plusieurs années, Christophe partage avec lui la passion de l'océan et de la
Polynésie Française. Titulaire du permis bateau et du brevet de secouriste,
son métier de policier le pousse nécessairement à la rencontre des autres
et du monde sous toutes ses formes.